• Samedi 17 janvier 2015

     Suite

     Liberté d’Expression ou Expression Libre ?

    Des millions de personnes ont donc «manifesté» leur revendication de liberté d’expression. C’est bien. Mais de quoi s’agit-il ? sans doute du refus de la censure, un peu, mais surtout, et c’est plus que légitime, du refus d’être tué pour ses idées.

    Dans la tête de la multitude de gens qui étaient là, tous les « Je-suis-Charlie », on peut se demander s’ils pensaient à leur propre possibilité d’expression, où si cette revendication ne restait pas un peu théorique, réservée à ceux qui ont le rôle de «s’exprimer», les journalistes, les dessinateurs, les écrivains, les artistes…

    C’est déjà pas mal, dans un pays où l’on censure encore, quoi qu’on en dise, et où l’on peut tout dire, mais quand même…  un maire peut empêcher une exposition qui ne lui plaît pas, un ministre peut interdire un spectacle, certes assez infâme, mais où est la limite ? Ne vaudrait-il pas mieux combattre les idées par les idées que d’interdire ?

    Bien sûr, ce n’est pas de l’assassinat, mais ce n’est pas la liberté non plus, même si encore une fois, en France, nos spécialistes en parole, en critique et en humour peuvent aller assez loin…

    Est-ce que cela peut nous suffire ?

    La liberté d’expression est un droit, qui se défend, qui se revendique… c’est un minimum.

    L’Expression Libre est autre chose : c’est l’indépendance de la réflexion et de la parole de chacun de nous, individuellement ou en groupe ; c’est la résistance à l’endoctrinement, à l’abrutissement, c’est le refus de la soumission aux discours imposés ou hypocritement distillés, de l’abrutissement généralisé, c’est aussi la construction d’espaces de liberté, de rencontres et d’échanges. Ce n’est pas la télé, ce n’est pas la presse, ce ne sont pas les discours des « spécialistes ».

     L’expression libre, c’est l’autonomie de l’individu, son droit à construire ses propres croyances, ses convictions, à pousser ses gueulantes s’il en a envie, à contester les idées reçues…  et surtout à avoir les moyens de le faire, le courage de le faire, la liberté de  le faire.

     L’expression libre c’est l’insoumission aux discours lénifiants, aux images trompeuses, aux discours dominants, aux baratins et à la notion même de «spécialiste»

    L’Expression libre, c’est accoucher, souvent dans la douleur, d’une pensée et d’une parole personnelles, et arriver à les partager, à en débattre…

    Tout est à tous… et avant tout, le droit à la parole !

     


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  • ANARPHABETE


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  • Ciné-débat : "Le chantier des possibles" 

    Film documentaire de Ève Lamont (1h10)

    L'autogestion dans un quartier québécois.

     

     Mardi 27 juin au HangarAlors que l’aménagement urbain est de plus en plus laissé au privé et aux promoteurs immobiliers, imaginez un quartier qui s’organise… Ce film raconte un pan de l’histoire de Pointe-Saint-Charles, un quartier populaire de Montréal (Québec) qui se réapproprie son devenir et lutte contre la gentrification. Par leur implication tenace, les habitant.e.s développent leur vision de l’aménagement urbain et construisent des alternatives : expropriation populaire d’un bâtiment dans une friche industrielle pour y développer des projets alternatifs (bar, épicerie, ateliers, agriculture urbaine...), une coop d’habitation pour ainés… un antidote au défaitisme !

    Pointe-Saint-Charles a une longue histoire de lutte et d’auto-organisation. Les habitants du quartier ont su s’organiser pour lutter contre des projets dévastateurs, pour améliorer leur milieu de vie ou encore pour décider collectivement du type de développement urbain qu’ils souhaitaient. Ils ont su travailler ensemble malgré les divergences idéologiques et les moyens d’actions, l'action directe ou la concertation. Le film illustre deux de ces expériences rendues possibles grâce à l’action commune de gens d’horizons multiples réunis autour d'un commun, leur milieu de vie.

    Réalisatrice et camérawoman engagée, Ève Lamont a signé plusieurs documentaires : Méchante job (2001), Squat! (2002), Pas de pays sans paysans (2005), L’imposture (2010) et Le commerce du sexe (2015). Elle a passé près d’une dizaine d’années à filmer dans le quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal pour la réalisation du Chantier des possibles.

    Nous profitons de la présence de québécois du quartier de Pointe-Saint-Charles, pour organiser cette soirée. Le film sera suivi d’une discussion avec des habitants du quartier qui sont engagés dans plusieurs de ces expériences et en particulier dans le projet de la mise sur pied d’un centre social autogéré. Vous pourrez également continuer la discussion autour d’un verre !

    Nous vous invitons également à venir un peu plus tôt pour partager un repas et l’apéro au Hangar.

                 19h30 : repas-apéro 

                 20h30 : film 

                 21h30 : discussion

    PAF : 5 euros pour le repas et le film (suggérés) | Prix libre pour le film

    (Les bénéfices serviront à soutenir la réalisatrice et le Hangar de la Cépière qui nous prête généreusement la salle.)

     Au Hangar de la Cépière - 8 bis rue de Bagnolet, 31100, Toulouse  - Métro Arènes, bus 14 (rue du Pech)

    Venez en vélo ou en métro-bus, on ne peut pas se garer devant le Hangar.

     

    Lehangar.eklablog.com | facebook.com/lehangardelacepiere

    Le Hangar, espace autogéré de cultures populaires.

     

    Depuis 2000, cet atelier abandonné est devenu un lieu de rencontres et de mixité. Il a été détruit, puis reconstruit par un vaste chantier collectif bénévole. L'association Vivre à la Cépière organise plein d'événements au Hangar (milonga, cabaret, salon de livres, ciné-bouffe, expo,...).


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    Au programme : 

     

    • 19h-20h30 apéro-tapas.........et plus !

     

    • 20h30-21h projection (17’) : "Nouveaux OGM, épisode d’un débat manipulé"(produit par le Réseau Semences Paysannes)
    • 21h-23h : Conférence Débat "QUELS ENJEUX AUTOUR DE LA BATAILLE DES NOUVEAUX OGM"

     

     

    - Comment doit on considérer les produits issus des Nouvelles Techniques de Modification Génétique aux noms un peu barbares (Crispr/Cas9, Talen, mutagenèse dirigée par oligo-nucléotide, etc.). 

    - Est-ce que ce sont des OGM et si oui, sont-ils soumis à la réglementation européenne sur les OGM transgéniques qui impose évaluation des risques, autorisation commerciale, étiquetage, surveillance…?

    - Est-ce qu'ils permettent d'accroître le champ de la brevetabilité du vivant ?

    Autant de questions ultra-sensibles auxquelles cette conférence/débat tentera de répondre.

     


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  • 8 mars au Hangar


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