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    novembre 2012- anarphabète


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    En prison, les enfants ! 

    Aujourd'hui près de chez nous, on enferme des enfants de 13 ans dans des prisons, et comme si cela ne suffisait pas, le précédent gouvernement voulait leur faire découvrir les joies de la prison dès 12 ans !
    De vrais prisons avec des vrais quartiers disciplinaires, et des vrais suicides...

    Comment en est-on arrivé là?

    Tout avait pourtant à peu près bien commencé : Dans l'après-guerre, sous l'impulsion du Conseil national de la résistance, on a acté dans la loi, par l'Ordonnance du 2 février 45, que les enfants étaient des citoyens en devenir, et qu'ils devaient être accompagnés de façon différenciée par rapport aux adultes délinquants. Les principes fondateurs de cette législation étaient : 

    => La création de juridictions spécialisées. (structuration des tribunaux pour enfants, amorcée dès 1912. Apparition de la notion de protection de l'enfance en danger : le mineur justiciable est aussi considéré comme devant être protégé.)

    => L'excuse de minorité (Un enfant n'étant pas jugé complètement responsable de ses actes ne peut- être jugé comme un adulte, les peines doivent être adaptées)

    => Primauté de l'éducatif sur le répressif (un enfant n'est jamais irrécupérable, et ne doit pas être enfermé dans la récidive par une sanction aveugle, on doit toujours penser à ce qui est le mieux pour lui).

    Ces principes sont attaqués de façon de plus en plus dure depuis une quinzaine d'année (en moyenne quasiment une réforme par an). Un discours nauséabond voudrait nous faire croire que les jeunes sont un fléau quasiment irrécupérable : " Dormez tranquille braves gens, et ne réfléchissez pas, on le fait pour vous, on va enfermer ces sauvageons ultra-violents qui ne sont plus des enfants..."

    La jeunesse, jadis un précieux trésor, est le bouc émissaire d'une société en perte de repères.

    Est-ce que cela va s'arranger avec un nouveau gouvernement ?

    Va-t-on rétablir l'excuse de minorité aux mineurs de moins de 18 ans?
    Va-t-on revenir sur les peines plancher pour les mineurs ? (comme pour les adultes, après récidive, la peine de prison devient la règle)
    Va-t-on avoir le courage de replacer les valeurs éducatives et humanistes comme priorité face au tout répressif ?
    Va-t-on fermer les prisons et penser à vivre avec notre jeunesse ?

    ...ou bien va-t-on continuer mollement ce retour au 19ème siècle, en construisant des bagnes pour enfants, pour les intégrer par la fameuse "valeur travail"?

    Les avancées sociales ne s'obtiennent pas dans la passivité, levons-nous à nouveau.



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  • NOUS AVONS REÇU CE MESSAGE, apparement diffusé sur plusieurs sites toulousains :


    Communiqué
     
    Dans la nuit du samedi au dimanche 1er avril –  drôle de blague ! –, Andrés Pardo, de nationalité chilienne, étudiant à l’Université de Toulouse le Mirail a été victime d'une violente agression entraînant une double fracture du crâne et un important hématome au niveau du cerveau. Le pronostic vital n'est plus engagé mais il est à ce jour toujours hospitalisé dans un état stationnaire.
    Cette agression a donc eu lieu dans la nuit du samedi 31 mars, non loin de la place Arnaud Bernard où Andrés venait d'assister à un concert. D'après les témoins, ses agresseurs faisaient partie d'individus appartenant à un groupe d'extrême-droite exclu l'après-midi de la manifestation pour la langue occitane et revenu le soir sur la place Arnaud Bernard en faisant le salut nazi. Ils s'étaient confrontés à quelques clients des cafés de la place avant de se replier dans les rues où ils ont croisé Andrés. Celui-ci n'a participé à aucune altercation ce samedi 31 mars. Son agression dans une rue adjacente du quartier Arnaud Bernard s'avère donc un acte de violence gratuite à l'encontre d'un individu isolé, sans défense et ne représentant aucune menace.
    Au cours de cette soirée cependant, seuls des militants anti-fascistes ont été interpellés, tandis que les membres du Bloc Identitaire, repliés dans leur local des allées de Barcelone, ont été épargnés, voire protégés par la police.
    La « Dépêche du Midi », le lendemain, s’est fendu d’un article plus que tendancieux, et, à part Pierre Cohen, maire de Toulouse qui a été très clair dans ses déclarations, en dénonçant la montée des groupes d’extrême-droite comme le bloc identitaire à Toulouse, bien peu de voix se sont élevées pour protester contre ces faits inadmissibles, parmi les organismes et associations en principe vigilantes contre ces dérives, et même pas celle des organisateurs de la manifestation !
    Non ! les anti-fascistes ne sont pas le pendant à gauche de l’extrême droite ! Non ! la «démocratie » ne nous impose pas d’accepter que les fascistes racistes et intégristes s’installent dans la ville et nous agressent.
     
    Lettre ouverte à la Dépêche du Midi
     
    La culture, c'est comme la confiture : quand elle pue la merde, faut pas l'étaler…
    Sur les Allées de Barcelone, le bloc identitaire se pique de culture occitane et, dans son « Oustal », elle a pignon sur rue ; ce, alors que des associations et partis tirent la sonnette d'alarme !
    Mais les alertes n'intéressent visiblement pas certains journalistes... qui ne se précipitent vraiment pas pour enquêter et informer la population : peur des représailles ou bienveillance envers l’extrême-droite ?...
     
    Dans un article du lundi 2 avril, vous renvoyez dos-à-dos fascistes et anti-fascistes, vous assumez clairement cet amalgame sous l’intitulé «militants extrémistes» :  êtes-vous bien conscients de ce que vous faites ?
    Comment confondre droite décomplexée, identité nationale, apéros saucisson-vin rouge... et résistance à la mondialisation...
     
    Comment ignorer la différence entre laïcité, terroir, bonne chère et racisme profond, intolérance, intégrisme...
     
    Comment aurait-on pu confondre, dans une ville comme Toulouse, franquistes et républicains ?
     
    La Dépêche du Midi  pioche probablement ses journalistes dans le courrier des lecteurs qui déversent des torrents de haine, de bêtise crasse, purulente, sur le site web « du journal de la démocratie ».
     
    Il suffit de faire un tour sur le site du bloc identitaire pour voir quel genre de culture ils défendent, la culture du béret et de la baguette de pain, la France qui collaborait en silence au régime de Vichy, et il suffit de s'intéresser un tant soit peu au sujet pour voir que le bloc identitaire a une vision particulièrement intolérante de l'Occitanie...
     
    Dans « dépêche du midi », il y a midi ! et si l'article de Claire L. ne parle pas de la culture antifasciste de notre région depuis la retirada, la libération ou la création du scalp, peut-on imaginer qu’elle n’aurait même pas consulté les archives de son journal ?
     
    Et bien sûr, si elle défend certains de ses lecteurs dont la conscience éthique et politique ne doit pas dépasser le caniveau, c'est parce que, sans doute, il ne faut pas tout mélanger !
     
    Sur le dit site (bloc identitaire) on voit des types défiler aux flambeaux dans un délire ku-klux-klan, ils commémorent Charles Martel, une bataille à Toulouse d’on ne sait quelle année, n'importe quoi... Il y a des jeunes scouts boutonneux, des vieux culs-bénis peine-à-jouir, des skinheads de 120 kg qui avancent d'un pas martial vers une caméra en contre-plongée... Mais, bien sûr, ils n'ont rien à voir avec des racistes ! ! !
     
    ils organisent des apéros saucisson-pinard, mais rien a voir avec les apéros saucisson-vin rouge du groupe droite-populaire de Barèges, Marianni et tous les députés ultra réactionnaires qui ont été assez intelligents pour se dire que ça payait mieux d'être d'extrême droite à l'UMP qu'au FN !
    Ils n'ont rien à voir ? comme les poujadistes n'avaient rien à voir avec les lepénistes !
    Et quand l'association «civitas» manifeste à genoux contre un théâtre municipal, ça n'a rien à voir non plus avec l’Opus Dei ? d'ailleurs le bloc identitaire se dit laïque, il n'ont rien à voir avec les cathos intégristes de SOS tout-petits, de laisser-les vivre... ils n'ont rien à voir avec les scouts d'Europe et les moinesbétharramites! Et, assurément, les catholiques extrémistes n'ont rien à voir avec les inquisiteurs et les chasseurs de sorcières !
    Quand les petits Dupont la joie ouvrent leur "oustal" et passent à tabac un promeneur qui mange un sandwich au mouton, ça n'a rien à voir avec les armées de beaufs qui pratiquaient la chasse au « bicots » et au « pédés » dans les années soixante, après s'être chauffés au PMU… pas plus que les petits bourges d'extrême-droite décomplexée qui étudient à l'arsenal, et attaquent un groupe de musique pendant la fête du même nom n'ont à voir avec Occident, Renouveau français, ou le Gud !
     
    Les supporters du TFC qui ont attaqué lundi tour à tour une manifestation occitane, un café place Arnaud Bernard et les fêtards de la place St-Pierre, ça n'a rien à voir avec "à mort l'arbitre" ni avec les tarés du Hezel !
    Il ne faut pas comparer, paraît-il ; l'histoire ne se répète pas, et les militants racistes n'existeraient plus, on ne les entend pas, pas même dans le courrier des lecteurs de la"dépêche du midi" ! ! !
     
    Nous savons bien que le franquisme à été toléré après la libération, nous savons bien que Franco, soutenu par Mussolini et Hitler, est mort dans son lit... Mais de là à renvoyer des néofranquistes et leurs opposants dos à dos...
     
    Si le but est d'arrêter et d'auditionner tous les citoyens antifascistes à Toulouse, il faudrait, au moins, que la préfecture réouvre le camp du Vernet, à moins qu'ils ne préfèrent pratiquer une exécution sommaire en prenant pour exemple l'article de Claire L. dans la dépêche de lundi, qui condamne a priori, sans enquêter un minimum, des jeunes qui n’ont fait que se défendre.
     
    D.L.F.
    Dehors Les Fascistes !
     
     

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    à paraître

     Un livre de Mohammed Taoufik

    Plus de deux mille femmes survivantes ont été violées par la branche armée du FIS, le GIA, pendant la décennie noire en Algérie. 

    Elles continuent de souffrir en silence et ne sont toujours pas reconnues comme étant des victimes du terrorisme, alors que les émirs de ces groupes armés jouissent de leur liberté. À l'heure actuelle, le peuple algérien est  imprégné de traumatismes qui expliqueraient bien des comportements de la population.

    Mohammed Taoufik, jeune écrivain algérien, est venu s'installer en France en 1999, après avoir vécu sous la menace terroriste. Plusieurs années ont passé, et les blessures ne sont toujours pas cicatrisées. À travers le regard d'une jeune femme, Amel, il insiste sur des souffrances éternelles, jonglant avec humour et poésie.            Format 12x19 cm, 96 pages, 8 euros 

    http://mohammed-taoufik.blogspot.com/

     


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  • Ouvrage collectif, format 20x28 cm, 296 pages, plus de 200 affiches reproduites et racontées… 30 euros. 

    Affiches contre… de 68 à nos jours (oct 2010)

    C'est l’histoire, en images, d’un engagement et d’une pratique…

      L’édition libre d’affiches «contre», l’expression d’une critique sociale, de l’indignation et de la révolte contre les injustices, l’exploitation, l’exclusion… Le soutien aux luttes, à l’autonomie et au refus de tous les autoritarismes…

    Pour une commande en nombre important, et une demande de remise, pour tout renseignement, et pour nous contacter : AAEL, 8 rue de Bagnolet, 31100 Toulouse, 

    association.aael@yahoo.com

     

     

     


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