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    actualités de l'association

     

     

     

    Janvier 2021  

     

     

    La rencontre "autour du livre" qui rassemble chaque année, depuis 15 ans, éditeurs et libraires "différents", associatifs en général, et les lecteurs, n'a pas pu se tenir au Hangar de la Cépière en 2020, pour des raisons "indépendantes de notre volonté"… !

    Qu'en sera-t-il en 2021 ?

    Le projet :

     A l'occasion du 150ème anniversaire de la commune, plusieurs associations qui font partie du collectif du Hangar de la Cépière, où se tiennent les rencontres Anarphabète, ont prévu d'organiser une semaine d'activités, interventions et spectacles au mois de mai 2021, autour de ce thème… Anarphabète s'intègrerait, le samedi, dans ce cadre…

    A suivre…

     

     

    Avril /mai 2020

     

      

    https://www.facebook.com/events/224663041962692/?notif_t=plan_user_joined&notif_id=1587785174325663  

       

    Répression politique à Toulouse : En garde à vue pour une banderole sur sa maison !  

       

     

       

    Depuis un mois des habitants et habitantes de la Roseraie avaient affiché sur leur façade une banderole "Macronavirus à quand la fin?". Le 29 janvier dernier, c’est Charlie Hebdo qui avait fait sa Une avec une caricature de Macron ayant pour légende "Macronavirus".  

    Ce 21 avril la police est arrivée chez eux pour leur ordonner de décrocher la banderole, ce qu'ils ont fait même si aucun motif légal n'était avancé. Ils ont également demandé à ce qu'un ou une des locataires donnent son identité, ce qu’une d’entre eux a fait. Le 22 avril, les forces de l'ordre sont revenues en rentrant dans le jardin sans autorisation pour lui remettre une convocation pour une "audition" ce 23 avril à 11h. 

    Elle s'y est rendue et a immédiatement été mise en garde à vue. Motif ? Outrage au chef de l'Etat! Elle a été interrogée en vue de donner l'identité de ses colocataires, ce qu'elle a refusé tout comme le chef d'inculpation. 

    Cette habitante est sortie après 4h de garde à vue mais on lui a fait comprendre que cette affaire n'était pas terminée et que ses colocataires allaient également être convoqués. Nous dénonçons ces méthodes d'intimidation. 

    Nous sommes dans cette affaire confronté à un cas grave de remise en cause de la liberté d’expression comme du droit à critiquer le pouvoir, y compris par la caricature. Et pour faire respecter cela, serions-nous face à la mise en place d’une police politique qui viendra jusque dans nos logements pour nous faire retirer nos panneaux des balcons ? 

    Car depuis le début du confinement des milliers de personnes accrochent banderoles et pancartes à leurs fenêtres pour dire ce qu’elles pensent de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. C’est l’un des rares moyens que nous avons pour exprimer nos revendications, le droit de manifestation ayant été suspendu dans le cadre du confinement. 

    Nous, organisations progressistes et démocratiques toulousaines, appelons à ce que ces pratiques répressives cessent immédiatement et soient condamnées par le gouvernement ou ses représentants. Le dossier doit être refermé sans aucune poursuite.  

       

    Premiers signataires : CGT 31, FSU 31, Solidaires 31, Union des Etudiants Toulousains, CNT 31, Act Up Sud Ouest, ATTAC, Copernic 31, Ligue de droits de l’homme 31, Union Antifasciste Toulousaine, Parti de Gauche 31, Ensemble 31, GDS 31, NPA 31, Lutte Ouvrière 31, La France Insoumise 31, PCF 31, EELV Toulouse ...  

       

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    et pour Basta, suivre le lien : 

     

    http://archivesautonomies.org/spip.php?article3834


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  • Janvier 2021  

     

     

    La rencontre "autour du livre" qui rassemble chaque année, depuis 15 ans, éditeurs et libraires "différents", associatifs en général, et les lecteurs, n'a pas pu se tenir au Hangar de la Cépière en 2020, pour des raisons "indépendantes de notre volonté"… !

    Qu'en sera-t-il en 2021 ?

    Le projet :

     A l'occasion du 150ème anniversaire de la commune, plusieurs associations qui font partie du collectif du Hangar de la Cépière, où se tiennent les rencontres Anarphabète, ont prévu d'organiser une semaine d'activités, interventions et spectacles au mois de mai 2021, autour de ce thème… Anarphabète s'intègrerait, le samedi, dans ce cadre…

    A suivre…

     


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  • Anarphabète 2019


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  • Ce n'est pas parce qu'on a un ennemi commun, qu'on est tous des potes!

     

    Et ce n'est pas parce qu'on manifeste avec le même gilet (ou tout autre uniforme), qu'on est d'accord sur tout !

    D'ailleurs, les uniformes, c'est horrible, c'est une véritable dépersonnalisation, c'est un signe d'appartenance, d'abord excitant, parce qu'il fait nombre, donc signe de force, mais qui entraîne souvent l'abandon de la réflexion personnelle, la fusion dans la masse, les concessions aux pensées dominantes, l'adhésion à ceux qui parlent le plus fort…

    Et tout à coup, on ne sait plus où on est, avec qui, et, pire, pourquoi…

     

    Lutter, oui, efficacement, avec des personnes avec qui on est sur la même longueur d'onde, sans forcément prendre le devant de la scène, en innovant, si possible, en surprenant, en frappant là où on ne nous attend pas, sans chercher la gloire, sans drapeau ni Marseillaise, mais clair sur ses refus, sur ses désirs d'une autre vie.

     

    Une autre vie, et pas seulement le "pouvoir d'achat", même si c'est important les moyens de vivre, mais vivre n'est pas survivre : le bonheur est-il dans la consommation pour laquelle on nous a façonnés ?

     

    Une autre vie, c'est d'abord avoir la possibilité de penser, d'exprimer, de partager une pensée et des opinions libres, personnelles.

    C'est de pouvoir refuser le monde actuel, basé sur le pognon, la "réussite" sociale, l'exploitation et/ou le refus des autres, le mépris des pauvres, la haine des étrangers, l'égoïsme poussé à l'extrême, etc.

    C'est aussi, pour certains, de pouvoir vivre autrement, sans rapporter d'argent au système, c'est d'en prendre les moyens, pour soi, en petits groupes, en tout cas à une échelle possible, locale par exemple.

    C'est aussi de pouvoir revendiquer ce droit pour tous, de dénoncer l'exploitation, l'égoïsme et la haine…

     

    Mais la lutte ne peut pas (ou ne doit pas ?), reproduire ce qu'elle rejette. La violence, on nous en rebat les oreilles, mais ce n'est évidemment pas la casse de quelques vitrines de banque, les banquiers s'en remettront aisément, c'est bien la violence qui nous est faite, par les dominants, par le pouvoir, politique, institutionnel, et surtout le pouvoir de l'argent et de ceux qui en ont toujours plus… Tout le monde sait cela, et bien d'autres l'ont déjà très bien dit.

     

    Une violence est cependant produite dans les rapports humains qui se développent au sein d'un mouvement non homogène. Les injures, les menaces, les anathèmes, les condamnations outrancières, ne servent à rien qu'à discréditer un mouvement qui, du coup, apparaît sans repère, sans cohésion, sans objectif vraiment collectif.

    Comment en serait-il autrement d'ailleurs, tant est grande la diversité de ceux qui le composent, tant est disparate la teneur de leur propos, et la réalité de leurs revendications…

     

    Mais si une structuration du mouvement est sans doute nécessaire, ce n'est pas obligatoirement par la désignation de leaders, de représentants ou de porte- paroles qu'elle passe. 

    Encore moins, bien sûr, par la constitution de listes électorales ! Cette soumission aux schémas honnis de la démocratie actuelle, tant décriée dès les débuts du mouvement, cette façon d'entériner que c'est finalement la seule façon de s'exprimer politiquement, est un terrible aveu d'échec ! Ce n'est vraiment pas la solution, même si cela ne mérite pas les insultes proférées…

     

    En 68, tous ces problèmes de mouvements de foule, de groupuscules devenus rivaux, voire ennemis, de leaders qui essayaient de prendre le dessus, se posaient déjà, même si on était quand même un peu plus du même bord. 

     

    La solution ? Il y en a sans doute plusieurs. Si le mouvement s'essouffle, ou se délite, il restera pour beaucoup de participants une prise de conscience, une façon de communiquer et de lutter qu'ils ne seront pas près d'oublier, et qui leur servira.

    Et au-delà de ces retombées individuelles, si, au lieu de faire des partis, des listes électorales, les gens qui se sont rencontrés là se constituaient en groupes affinitaires, où l'on est sûr d'être en accord sur l'essentiel avec ses compagnons, et de projeter ensemble le futur, de concevoir et d'organiser des actions, que ce soient des regroupements par centre d'intérêt, par fonction sociale ou par rapprochement géographique, ou n'importe quel autre point commun…

    Cette autonomie, cette indépendance, n'empêcheraient pas la coordination, ou les rassemblements pour des moments clés, mais cela permettrait en tous cas de faire la différence avec ceux qui intègrent et polluent le mouvement avec des arrières-pensées, et des objectifs, par exemple d'extrême-droite, racistes et fascisants…

     

    On ne sait pas ce qui se passera, ou se passe peut-être déjà, ni ce qui sera gagné, mais Il faut espérer, même si le pouvoir fait tout ce qu'il peut pour s'en tirer sans lâcher sur l'essentiel pour lui : son pouvoir justement, il faut espérer donc, l'avoir suffisamment ébranlé pour qu'il soit obligé de faire attention à ce qu'il fait, qu'il ait un peu peur quand même, qu'il ait compris que trop, c'est trop !

     

    Tout ceci n'est qu'un point de vue, qui n'engage que moi… 

     

    Un mot encore : pour dénoncer l'antisémitisme, on a chanté la marseillaise aujourd'hui ! ce n'est pourtant pas le chant le plus pacifique et bienveillant que l'on puisse trouver !!! 

    "Hibou"

    (M-T Taillefer)


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