• Intimement liées depuis 40 ans, se soutenant l'une l'autre, l'AAEL et l'Imprimerie 34 abordent aujourd'hui une période difficile.

    L'AAEL, association à but non lucratif, créée un an avant que ne germe le projet d'imprimerie qui s'est concrétisé au 34 de la rue des Blanchers le 1er avril 1973, par les mêmes personnes ou à peu près, est toujours restée la branche libre, frondeuse, assez méconnue et contente de l'être, sans beaucoup de préoccupations financières ou administratives, la "soupape" en quelque sorte. Aidée en cela, bien entendu, par les moyens qu'avait su développer l'imprimerie.

    Et tandis que l'aael poursuivait, discrètement, son chemin de traverse, très vite, l'imprimerie 34 est devenue un symbole, identifiée dans plusieurs engagements politiques et victime de nombreux attentats, du fait de ces engagements, puis reconnue, au fil des ans, pour ses compétences et sa disponibilité, son esprit de solidarité.

    Faisant face à de nombreuses difficultés, les surmontant toujours, mais au prix d'heures de travail inimaginables, d'efforts de diversification, rebondissant sur de nouveaux projets, se débattant souvent dans un quotidien fait de marchés, de banquiers, de contrôleurs et de créanciers divers, hantée par l'objectif malheureusement, mais nécessairement, commercial, afin que tous ceux qui travaillent puissent vivre de leur travail, la coopérative I34 s'est maintes fois enlisée dans les difficultés financières, judiciaires, les recherches d'aides et les redressements…

    Jusqu'à présent elle s'en était toujours sortie.

    Il en va autrement aujourd'hui, puisque l'imprimerie se retrouve en liquidation judiciaire, malgré les soutiens et la solidarité qui nous ont été apportés.

    Nous en sommes très affectés, mais nous croyons en l'avenir et, incorrigibles optimistes, nous espérons en de nouveaux projets. Déjà, le journal culturel Flash a pu être sauvé, et une petite équipe s'est reconstituée pour assurer sa parution.

    Et, certes, le secteur de l'imprimerie est en crise – comme toute l'activité économique, mais un peu plus encore – certes, l'expression écrite imprimée est en perte de vitesse, face à l'audiovisuel et surtout internet. Mais il reste un milieu qui écrit et qui lit, qui souhaite encore connaître une structure de confiance pour imprimer ses publications, et nous espérons qu'une entreprise nouvelle, conçue sur des bases dans lesquelles nous nous reconnaîtrons, va pouvoir se reconstruire et satisfaire ces besoins.

    Quant à l'AAEL, toujours sise au 8 rue de Bagnolet, partageant, depuis le début en 2000, le projet, les luttes, la mise en œuvre et aujourd'hui le local de "Vivre à la Cépière : LE HANGAR", elle continue sa route, avec tous ses partenaires, actuels et futurs.

    L'EXPRESSION LIBRE, c'est-à dire le droit et les moyens pour tous d'exprimer opinions, sentiments et réflexions personnelles ou collectives, reste notre principal objectif. Faciliter les initiatives, la prise en main de sa propre existence, contribuer à la solidarité, au sens du collectif, de la responsabilisation de chacun dans la vie sociale, à la lutte contre toutes les exclusions… Il semblerait qu'il nous reste du pain sur la planche, non ?

     

    l'AAEL et l'Imprimerie 34

    L'Imprimerie, fresque en trompe-l'œil, après l'attentat qui l'a dévastée. 1976.

     

    l'AAEL et l'Imprimerie 34

    L'aael et l'imprimerie 34, en 2001


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  • NOUS AVONS REÇU CE MESSAGE, apparement diffusé sur plusieurs sites toulousains :


    Communiqué
     
    Dans la nuit du samedi au dimanche 1er avril –  drôle de blague ! –, Andrés Pardo, de nationalité chilienne, étudiant à l’Université de Toulouse le Mirail a été victime d'une violente agression entraînant une double fracture du crâne et un important hématome au niveau du cerveau. Le pronostic vital n'est plus engagé mais il est à ce jour toujours hospitalisé dans un état stationnaire.
    Cette agression a donc eu lieu dans la nuit du samedi 31 mars, non loin de la place Arnaud Bernard où Andrés venait d'assister à un concert. D'après les témoins, ses agresseurs faisaient partie d'individus appartenant à un groupe d'extrême-droite exclu l'après-midi de la manifestation pour la langue occitane et revenu le soir sur la place Arnaud Bernard en faisant le salut nazi. Ils s'étaient confrontés à quelques clients des cafés de la place avant de se replier dans les rues où ils ont croisé Andrés. Celui-ci n'a participé à aucune altercation ce samedi 31 mars. Son agression dans une rue adjacente du quartier Arnaud Bernard s'avère donc un acte de violence gratuite à l'encontre d'un individu isolé, sans défense et ne représentant aucune menace.
    Au cours de cette soirée cependant, seuls des militants anti-fascistes ont été interpellés, tandis que les membres du Bloc Identitaire, repliés dans leur local des allées de Barcelone, ont été épargnés, voire protégés par la police.
    La « Dépêche du Midi », le lendemain, s’est fendu d’un article plus que tendancieux, et, à part Pierre Cohen, maire de Toulouse qui a été très clair dans ses déclarations, en dénonçant la montée des groupes d’extrême-droite comme le bloc identitaire à Toulouse, bien peu de voix se sont élevées pour protester contre ces faits inadmissibles, parmi les organismes et associations en principe vigilantes contre ces dérives, et même pas celle des organisateurs de la manifestation !
    Non ! les anti-fascistes ne sont pas le pendant à gauche de l’extrême droite ! Non ! la «démocratie » ne nous impose pas d’accepter que les fascistes racistes et intégristes s’installent dans la ville et nous agressent.
     
    Lettre ouverte à la Dépêche du Midi
     
    La culture, c'est comme la confiture : quand elle pue la merde, faut pas l'étaler…
    Sur les Allées de Barcelone, le bloc identitaire se pique de culture occitane et, dans son « Oustal », elle a pignon sur rue ; ce, alors que des associations et partis tirent la sonnette d'alarme !
    Mais les alertes n'intéressent visiblement pas certains journalistes... qui ne se précipitent vraiment pas pour enquêter et informer la population : peur des représailles ou bienveillance envers l’extrême-droite ?...
     
    Dans un article du lundi 2 avril, vous renvoyez dos-à-dos fascistes et anti-fascistes, vous assumez clairement cet amalgame sous l’intitulé «militants extrémistes» :  êtes-vous bien conscients de ce que vous faites ?
    Comment confondre droite décomplexée, identité nationale, apéros saucisson-vin rouge... et résistance à la mondialisation...
     
    Comment ignorer la différence entre laïcité, terroir, bonne chère et racisme profond, intolérance, intégrisme...
     
    Comment aurait-on pu confondre, dans une ville comme Toulouse, franquistes et républicains ?
     
    La Dépêche du Midi  pioche probablement ses journalistes dans le courrier des lecteurs qui déversent des torrents de haine, de bêtise crasse, purulente, sur le site web « du journal de la démocratie ».
     
    Il suffit de faire un tour sur le site du bloc identitaire pour voir quel genre de culture ils défendent, la culture du béret et de la baguette de pain, la France qui collaborait en silence au régime de Vichy, et il suffit de s'intéresser un tant soit peu au sujet pour voir que le bloc identitaire a une vision particulièrement intolérante de l'Occitanie...
     
    Dans « dépêche du midi », il y a midi ! et si l'article de Claire L. ne parle pas de la culture antifasciste de notre région depuis la retirada, la libération ou la création du scalp, peut-on imaginer qu’elle n’aurait même pas consulté les archives de son journal ?
     
    Et bien sûr, si elle défend certains de ses lecteurs dont la conscience éthique et politique ne doit pas dépasser le caniveau, c'est parce que, sans doute, il ne faut pas tout mélanger !
     
    Sur le dit site (bloc identitaire) on voit des types défiler aux flambeaux dans un délire ku-klux-klan, ils commémorent Charles Martel, une bataille à Toulouse d’on ne sait quelle année, n'importe quoi... Il y a des jeunes scouts boutonneux, des vieux culs-bénis peine-à-jouir, des skinheads de 120 kg qui avancent d'un pas martial vers une caméra en contre-plongée... Mais, bien sûr, ils n'ont rien à voir avec des racistes ! ! !
     
    ils organisent des apéros saucisson-pinard, mais rien a voir avec les apéros saucisson-vin rouge du groupe droite-populaire de Barèges, Marianni et tous les députés ultra réactionnaires qui ont été assez intelligents pour se dire que ça payait mieux d'être d'extrême droite à l'UMP qu'au FN !
    Ils n'ont rien à voir ? comme les poujadistes n'avaient rien à voir avec les lepénistes !
    Et quand l'association «civitas» manifeste à genoux contre un théâtre municipal, ça n'a rien à voir non plus avec l’Opus Dei ? d'ailleurs le bloc identitaire se dit laïque, il n'ont rien à voir avec les cathos intégristes de SOS tout-petits, de laisser-les vivre... ils n'ont rien à voir avec les scouts d'Europe et les moinesbétharramites! Et, assurément, les catholiques extrémistes n'ont rien à voir avec les inquisiteurs et les chasseurs de sorcières !
    Quand les petits Dupont la joie ouvrent leur "oustal" et passent à tabac un promeneur qui mange un sandwich au mouton, ça n'a rien à voir avec les armées de beaufs qui pratiquaient la chasse au « bicots » et au « pédés » dans les années soixante, après s'être chauffés au PMU… pas plus que les petits bourges d'extrême-droite décomplexée qui étudient à l'arsenal, et attaquent un groupe de musique pendant la fête du même nom n'ont à voir avec Occident, Renouveau français, ou le Gud !
     
    Les supporters du TFC qui ont attaqué lundi tour à tour une manifestation occitane, un café place Arnaud Bernard et les fêtards de la place St-Pierre, ça n'a rien à voir avec "à mort l'arbitre" ni avec les tarés du Hezel !
    Il ne faut pas comparer, paraît-il ; l'histoire ne se répète pas, et les militants racistes n'existeraient plus, on ne les entend pas, pas même dans le courrier des lecteurs de la"dépêche du midi" ! ! !
     
    Nous savons bien que le franquisme à été toléré après la libération, nous savons bien que Franco, soutenu par Mussolini et Hitler, est mort dans son lit... Mais de là à renvoyer des néofranquistes et leurs opposants dos à dos...
     
    Si le but est d'arrêter et d'auditionner tous les citoyens antifascistes à Toulouse, il faudrait, au moins, que la préfecture réouvre le camp du Vernet, à moins qu'ils ne préfèrent pratiquer une exécution sommaire en prenant pour exemple l'article de Claire L. dans la dépêche de lundi, qui condamne a priori, sans enquêter un minimum, des jeunes qui n’ont fait que se défendre.
     
    D.L.F.
    Dehors Les Fascistes !
     
     

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  • A l’occasion des manifestations d’extrême-droite et d’intégristes catholiques, dans diverses villes de France et notamment à Toulouse le 19 novembre 2011 contre la pièce «Golgota Picnic» de Rodrigo Garcia, jouée au Théâtre Garonne.

      RELIGIONS, PIEGES A CONS…

    Grenouilles de bénitiers et curés de toutes sortes, restez dans vos églises, synagogues ou mosquées… et …

     QU’ON NOUS LAISSE VIVRE ET PENSER EN LIBERTE !

    NSJC (c-a-d : « Notre Seigneur Jésus Christ », pour ceux qui ne se seraient pas modernisés, car après tout, on dit bien DSK, ou NTM, par exemple…) est de retour en force : Les culs-bénis, accompagnés des petits fachos d’opérette, reprendraient-ils du poil de la bête ? 

    Mais que veulent-ils : être plus forts que les intégristes musulmans, surfer sur la vague Marine et s’élancer au plus haut de la connerie intégriste ? Porter la croix et le cilice dans la rue pour faire mieux que la burka ?

                    à NSJC, prière libre, en forme d’avertissement :

       NSJC, idole décatie, surannée, oubliée, tu ne retrouveras pas ton aura avec ces imbéciles, et, de rage, ils peuvent devenir mauvais.

       NSJC, si tu nous entends, dis-le leur, qu’ils rentrent dans leur trou, qu’ils nous foutent la paix. Qu’ils aillent à la messe pendant qu’on va au théâtre (ou ailleurs). Qu’ils fassent des oraisons pendant qu’on essaie de combattre pour la justice sociale, la liberté, l’humanité… Qu’ils le fassent chez eux…

      Mais que les rues ne soient pas envahies par ces vestiges d’une oppression  que nous avions surmontée, par ce prétexte au défoulement des pulsions d’intolérance de xénophobie et de fascisme résurgent que nous combattons.

       NSJC, ramène les brebis à la bergerie, ne laisse pas ton troupeau vagabonder ainsi  débridé et furieux. Tes ouailles polluent, énervent, et si tu ne les maîtrises pas, il pourrait bien leur arriver malheur !

    Mécréants & Cie

     


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