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  • Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011 

            Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011   

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                          

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    REMISE DU PRIX P.A.P.ON. A TOULOUSE

    jeudi 8 

    s

    eptembre 2011

     

    (Prix Attribué Pour Obéissance Notoire) 

    L'Association pour l'Art et l'Expression Libres a organisé le jeudi 8 septembre 2011, à Toulouse, une cérémonie au cours de laquelle un jury a remis le « prix P.A.P.O.N » au Préfet de la République qui, sur directives gouvernementales, a procédé au plus grand nombre d'expulsions !

    Le gouvernement a, ces dernières années, engagé une chasse sans merci contre des hommes, femmes et enfants… Ainsi il n'est pas de jour sans que l'on n'arrête dans la rue, l'on piège aux guichets des préfectures, l'on sépare des familles, l'on détruise des vies et des avenirs
    en enfermant, jugeant, embarquant, souvent manu militari, dans des bateaux, des avions…

     Des fonctionnaires de la République, n'écoutant que les ordres et la voix de leur maître, contribuent, par leur servilité et leur zèle, à cette politique inqualifiable… au premier rang de ces serviteurs, nos "héroïques" préfets, assistés de leurs directeurs de services.

    Il n'était que temps de leur rendre l'hommage qu'ils méritent !

    La cérémonie a eu lieu, au Monument de la Résistance de Toulouse en présence de nombreux citoyens et citoyennes afin que tous soient témoins de leurs exploits.

    Pour voir la video intégrale de la cérémonie par TVBruit :

    http://www.tvbruits.org/spip.php?article1742

     Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011 Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011

     

    Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011

    Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011

     

     

     

     

     

     

    Cérémonie des P.A.P.O.N - le 8 septembre 2011

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    Nos oreilles sifflent des propos orduriers, racistes, stupides aussi, 
    que l'on peut lire sur certains sites internet à propos de cette action.

    Ni voir, ni entendre, ni comprendre, juste rejeter, camper sur la xénophobie exacerbée

    voilà le credo de ceux qui vomissent ainsi,
et voilà leur unique préoccupation : « moi! moi ! moi ! »
    Tant pis pour eux… 

    Nous, aujourd'hui nous pensons à Bernard qui avait eu cette idée forte, 
    à Michel qui s'engageait sans compter.

    Le prix PAPON, avec eux, nous l'avons pensé pour contribuer à la prise de conscience
    que notre monde n'est plus un monde d'humains, mais de chiens et de loups
    qui se battent à mort pour préserver leurs territoires, leurs os, leurs misérables existences…
    Le Prix PAPON n'a tué ni spolié personne.
    Le Prix Papon c’est une parole libérée

    Le droit de dire, de se révolter, de résister.

    Nous revendiquons ce droit.

                                                                    l'A.A.E.L.,  septembre 2011


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  • Les objectifs de l'AAEL

    Née, en 1973, du désir de quelques-uns d’avoir une possibilité de critique tout à fait autonome, l’AAEL a toujours favorisé ceux qui, sur un plan culturel ou social, voulaient intervenir en restant maîtres de leur expression et de la diffusion de leurs idées.  Pourquoi ? parce que dans nos pays «démocratiques» où, en principe, n’existe pas la censure, où l’expression individuelle, écrite, parlée…, est normalement considérée comme un droit fondamental, on constate que très peu d’individus usent de ce droit. En effet, le poids de l’habitude d’un système de délégation et du préjugé de la spécialisation, l’emprise de tous les pouvoirs, politiques et organisationnels, le manque de moyens techniques et financiers, empêchent trop souvent tout un chacun de se décider à dire et à communiquer, par les voies pourtant les plus simples, ce qu’ils
    ressentent, ce qu’ils refusent, ce qu’ils veulent. 

    La première tâche, dès 1973, fut de prendre les moyens et la deuxième, quasi simultanément,
    fut, et reste, de les partager ; ainsi, en plus de 30 ans, ont pu paraître de nombreuses publications, plaquettes, brochures, livres et affiches… expression collective des membres de l’AAEL parfois, expressions individuelles ponctuelles, très variées, quelques autres fois…

    Une dominante dans les choix et les thèmes ? des limites  ou des exclusives ?
    Dominantes, sans doute : la critique sociale, l’expression de luttes et de refus forts, l’indignation
    contre des faits politiques ou de société aliénant l’intégrité et les droits individuels… Des exclusives,
    il n’y en a guère besoin, car seuls s’adressent à l’association des «auteurs» en accord avec cette manière de fonctionner, en tant qu’individus, indépendamment de tout parti ou organisation.
    Cela étant, aucune «ligne» ne restreint le champ des centres d’intérêt de chacun, les publications
    les plus diverses se sont côtoyées, au cours de toutes ces années, provoquant parfois discussions
    et débats mais sans conflit ni censure, et nous espérons qu’il en sera longtemps ainsi.


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  • Bernard et Michel

    Michel

     

     

     Le 8 septembre 2010, Bernard nous a quittés,
    et moins de six mois après, Michel est parti
    à son tour,
    le 21 février 2011.

     

    Bernard était «directeur de publication» de BASTA, et Michel était «président» de l’AAEL.

    Comme ça, parce qu’il fallait que quelqu’un s’y colle.

    En réalité, ils étaient, comme nous, tout à la fois responsables et acteurs de leur vie, de notre vie, de notre expression commune, de nos actions, de nos initiatives et de nos luttes communes… Nous vivions et nous agissions ensemble, et ils nous ont quittés.

    Pas de leur plein gré, vraiment !   Ils auraient bien voulu bâtir encore, rire encore, gueuler et se bagarrer encore ! Bernard aurait tant voulu triompher de la maladie, et Michel aurait tellement aimé, après la mort de son copain, surmonter sa peine, et réaliser tous les rêves et les projets encore en chantier… 

     Mais voilà. En septembre 2010, Bernard n’a pas pu, malgré tous ses efforts, aller plus loin. Son corps ne l’a pas suivi. Et nous avons dû  affronter son absence. En février 2011, Michel a été foudroyé, nous laissant pantelants. Une fois encore, si vite, il a fallu vivre l’inacceptable.

    Michel et Bernard, c’était deux fous. Deux fous d’idées étranges, d’initiatives magnifiquement farfelues, d’aventures rêvées et souvent réalisées, de solutions miracles, de secrets de polichinelle et de décisions impromptues.

    L’amitié qui nous liait tous, l’engagement sans faille et sans manière qui guidaient nos choix, étaient pour eux une force incomparable.

    Nous ne les oublierons jamais.

    Et nous n’oublions pas que c'est Bernard, il y a un peu plus d’un an, qui avait eu cette idée forte : 
    la création d’un prix PAPON. Nous n’oublions pas non plus que dans la réalisation de cette action, nous avions en mémoire l’ingéniosité, le sens pratique et l’esprit d’initiative de Michel.

    Nous avons réussi à poser le problème de l'inhumanité, de la lâcheté de notre société, nous en sommes fiers, et nous restons fidèles à nos engagements, à nos choix, nous, eux, ensemble, pour toute la vie… 


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  • samedi 6 novembre à Toulouse

    dans la manif avec Totocar

     

    Quelques images d'une manif qui, quoiqu'on essaie de nous faire avaler, n'avait vraiment pas l'air de s'essoufler, bien au contraire…

     

    c'était hier…

     

    c'était hier…

    c'était hier…

    c'était hier…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    c'était hier…Tout s'est bien passé côté manifestants,

    enchantés des affiches et de l'ambiance autour du bus,

    mais une drôle de hargne, assez incompréhensible,

    s'est tout à coup emparée d'une partie de l'incontournable

    service d'ordre, qui nous a signifié assez brutalement

    que notre bus les agaçait beaucoup !! Pourquoi? Mystère…

    car nous ne faisions rien d'autre que de manifester librement

    et d'animer à notre façon le défilé. La police est venue

    à la rescousse de ces grincheux,

    ce qui est pour le moins surprenant !!!

     

     

     

     

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    De la chienlit à la déchéance !

     

    > Une affiche à coller sur les murs… >>>>>

     

     

    c'était hier…

     

    >>>>> et un pov'con à pendre !

     

     

    c'était hier…

     

    Pour commander des pov'con à pendre, voir la rubrique "humour libre

     

     

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